6 février 1985 3 06 /02 /février /1985 01:00

Tradition druidique

 
 
 
 
 






A Jean-Jacques Lamodière

Le cercle, avec raison, est considéré dans toutes les cultures comme une forme parfaite. C'est la forme la plus simple que nous puissions concevoir.


 

 



 

Le cercle peut se définir par ces deux extrêmes que sont
- son centre, point unique, sans dimension
- sa circonférence, nombre infini de points, dont aucun n'a de prééminence sur les autres
Entre les deux extrêmes, le milieu du cercle...


Le centre, quoique sans dimension, donc notion abstraite, peut cependant être dit avec certitude faire partie du cercle ; il symbolise Dieu au-delà de tout, la transcendance de Dieu.
Les points de la circonférence, sans dimension eux non plus, en nombre infini, ne peuvent pas être dits faire partie du cercle; ils symbolisent l’idée de matière absolue, dans sa subdivision ultime, qui est néant, ou mieux encore chaos.

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Trois états dans la vérité du milieu du cercle :

  • le cavalier : c'est la prise de conscience, comme définie par Krishnamurti. Observation de ce qui est, sans interaction du préconçu. Le but du cavalier n'est pas de mater sa monture mais de collaborer avec elle.

 

  • la flèche : c'est l'orientation, comme l'aiguille de la boussole. Harmonisation du dedans et du dehors. Si l'archer a bien fait son travail, la flèche aura déjà atteint son but avant d'être lâchée.

 

  • le royaume : c'est la réalisation, comme témoignage du temps au temps. Transformation par réintégration, naissance d'une nouvelle réalité. Le royaume dissout le but pour un nouveau départ.

 

 

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Dieu ? Pas de Dieu ? De toute façon, au bout du compte, cela revient au même. 

Pas de maîtres, pas de disciples, ou tous disciples et tous maîtres.
Pas de Dieu, ou tous Dieu.
Pas un atome qui ne soit Dieu, pas de Dieu au-delà ni en-deçà du monde.

En Jésus, c'est autant l'homme qui devient Dieu que Dieu qui se fait homme :
"En Jésus, l'humanité et la divinité sont comme la chaleur et la lumière dans le feu." (symbole de l'église arménienne)


 

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La psychanalyse est une science jeune et prometteuse, mais qui ne peut prétendre rivaliser avec la connaissance cultivée depuis des millénaires par les traditions spirituelles.

Au cours de la préhistoire, voyant que seules les femmes enfantaient, les hommes révérèrent la grande déesse. Puis, ayant découvert que sans leur semence, les femmes n'enfantaient pas, les hommes remplacèrent la déesse par des dieux mâles.
Et maintenant qu'ils savent que, sans la semence des femmes, leur semence ne peut rien ???

La mort, personne n'en est revenu qui nous ait dit comment c'est, mais nous sommes déjà passés par une mort : notre naissance. Et nous y avons survécu.

 
 

 

 

 

 

 

 

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